L’IEF avec un enfant Asperger

Le syndrome d’Asperger est un trouble du spectre autistique. Il concerne des enfants qui présentent des traits autistiques (communication particulière, comportements stéréotypés, rigidité et attachement aux routines, difficulté à entrer en relation de façon ordinaire), sans déficience intellectuelle, ni trouble du langage.

Pour en savoir plus sur cet aspect de l’autisme, je vous invite à consulter cette page et à télécharger éventuellement ce document très complet et accessible : le syndrome d’Asperger chez l’enfant.

Le syndrome d’Asperger n’est pas une maladie (ça ne « s’attrape » pas et on n’en « guérit » pas), c’est un état, une condition. Il ne disparaît pas à l’âge adulte, on apprend à faire avec.

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Pour retrouver cette affiche : clic.

Notre fils aîné a été diagnostiqué Asperger à l’âge de 7 ans. Nous avions déjà fait le choix de l’IEF, ce qui nous différencie d’autres familles, où la déscolarisation intervient suite au diagnostic ou à des soucis à l’école.

Cependant, les difficultés dans la socialisation et la communication étant centraux dans le syndrome, et les autistes Asperger apprenant en partie ces habiletés par l’imitation des pairs, la question d’une scolarisation de notre fils s’est posée.

Après nous être informés auprès de diverses sources, nous avons décidé de continuer l’IEF, pour lui comme pour sa sœur et son frère (qui ne sont pas autistes).

Je vous propose de vous exposer brièvement les raisons de ce choix, qui va un peu à contre-courant des démarches d’associations qui militent activement pour l’inclusion scolaire des enfants autistes.

  • L’énergie dépensée pour la socialisation et la concentration n’est plus disponible pour les apprentissages.

Les personnes Asperger sont très sensibles à la fatigue, et la plupart présente des particularités sensorielles (hypersensibilité au bruit, à la lumière…). Se trouver pendant 6 à 8 heures en groupe, dans des classes souvent bruyantes, à devoir gérer les interactions sociales, à s’adapter au rythme du groupe, à ne pouvoir s’isoler, est coûteux en énergie pour les enfants, et peut nuire à la concentration et à la qualité de l’apprentissage. En IEF, l’énergie est totalement centrée sur les apprentissages.

  • Les enfants Asperger ont besoin de temps de repos adaptés.

Après une période de socialisation, ou un temps dans le bruit, une personne Asperger aura besoin d’un temps plus ou moins long à l’écart, dans le silence le plus souvent, pour pouvoir se ressourcer. D’autant que des troubles du sommeil sont souvent associés au syndrome, et que les efforts au niveau psychomoteur fatiguent rapidement l’enfant. L’IEF permet de s’adapter au mieux au rythme de l’enfant et à ses besoins de repos, de récupération.

  • Les enfants Asperger ont souvent des troubles associés qui sont plus facilement pris en compte et en charge en IEF.

Le TDA/h (trouble de l’attention, avec ou sans hyperactivité), les « dys- » (dyslexie, dyspraxie, principalement), les TOC, l’épilepsie, ou des troubles de la coordination et de la motricité fine (entraînant des problèmes pour la maîtrise de l’écriture, notamment), les troubles associés au syndrome sont fréquents, et compliquent encore la scolarisation (nécessitant souvent une AVS qu’on a bien de la peine à obtenir, et qui est rarement formée de façon spécifique). En IEF, il est possible de composer avec ces troubles de façon beaucoup plus souple, et de faire progresser l’enfant à petits pas. En outre, il devient aussi plus facile de trouver des créneaux pour les rendez-vous chez les spécialistes (orthophoniste, psychomotricité, etc).

  • Les apprentissages peuvent s’appuyer sur les intérêts spécifiques de l’enfant.

Les personnes Asperger se caractérisent souvent par un (ou plusieurs) intérêt(s) particulier(s), c’est-à-dire qu’ils ont un sujet de prédilection sur lequel ils aiment se documenter de façon assez pointue, ou une activité qu’ils aiment pratiquer très régulièrement. Ce sujet peut facilement en IEF devenir la base d’apprentissages (formels ou non) qui vont motiver l’enfant de façon particulière.

  • La socialisation « forcée » n’est pas productive.

J’en ai parlé plus haut, se trouver enfermé plusieurs heures avec plus de 25 enfants peut être une épreuve pénible pour un enfant Asperger. En IEF, il devient possible de gérer une socialisation « à doses adaptées ». Si vous avez plusieurs enfants, ils sont de fait socialisés. Il n’est pas question de ne voir que sa famille, bien sûr, mais de pouvoir choisir le rythme de socialisation. Rencontrer peut-être un seul autre enfant au début, pour faire connaissance, faire des sorties en petits groupes, pour apprivoiser le fait de se trouver « en bande ». Retrouver aussi d’autres enfants dans un cadre défini (un cours de musique, par exemple) peut contribuer à apaiser l’angoisse qui peut naître d’une situation un peu floue, où l’enfant ne sait pas ce qu’il est censé faire. Et puis, la socialisation, c’est aussi rencontrer d’autres personnes (pas seulement des enfants de son âge) : apprendre à aller du pain, discuter avec le bibliothécaire, échanger quelques mots avec le facteur… En IEF, l’enfant pourra aller à son rythme et ne sera pas envahi par les contacts sociaux.

  • L’enfant Asperger a une façon particulière d’apprendre et de progresser.

Le style d’apprentissage de l’enfant autiste est particulier, il apprend à un rythme spécifique, il a souvent une angoisse face à l’échec (ce qui l’amène à refuser certains exercices par peur de ne pas les réussir), il a besoin que les consignes soient énoncées de façon particulière. Il peut aussi progresser très vite dans certains domaines, et beaucoup plus lentement dans d’autres. L’IEF permet de s’adapter facilement à toutes ces particularités. On peut se permettre de suivre des niveaux différents, de laisser un temps de côté ce qui coince, d’y revenir plus tard, ou de s’y attarder, passer plus vite sur ce qui est déjà maîtrisé…

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Pour toutes ces raisons, de nombreuses familles aux Etats-Unis, au Canada ou ailleurs choisissent l’IEF pour leurs enfants.

Le rythme et les exigences adaptées permettent de progresser en douceur, de travailler avec les forces de l’enfant tout en tenant compte de ses limites (qui ne sont pas gravées dans le marbre, et que l’on peut aussi faire reculer, peu à peu). Il y a déjà tant de défis dans le quotidien d’un enfant Asperger que je trouve que le milieu scolaire représente un challenge épuisant et inutile (sauf dans le cas d’une école « différente », prête à s’adapter, avec un effectif réduit, et des enseignants ouverts et formés).

Je sais que les associations militent pour l’inclusion scolaire, c’est une demande pressante de leur part, et je la respecte en même temps que je la comprends. 20% seulement des enfants autistes ont accès à la scolarisation, une grande partie de ces enfants est tout simplement priée de se cacher et de débarrasser le plancher, ce qui est inacceptable. Il faut bien exiger fortement que l’inclusion soit possible, naturelle, simplement pour que l’IEF reste ce qu’elle doit être : un choix libre. Pas question d’imposer l’IEF à une famille, sous prétexte que son enfant est inadapté à une classe ordinaire.

Cependant, je pense que dans le cas de beaucoup d’enfants Asperger (et en l’absence de formation en d’information des enseignants), l’IEF peut être une solution idéale.

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L’apprentissage se fait, l’observation aussi, l’imitation se met en place lors des événements normaux d’une vie d’enfant (activités en famille ou avec d’autres personnes, sorties, vie quotidienne), le tout dans un cadre connu et rassurant, et en compagnie des personnes qui connaissent le mieux l’enfant et ses besoins. Que demander de mieux ?

 

EDIT : Je me rends compte que mon article ne parle que très peu des points forts des enfants Asperger… Le syndrome n’est pas qu’un ensemble de déficiences, c’est une façon différente de fonctionner et de penser. Si l’on est loin du cliché de l’autiste « génie », les personnes Asperger présentent souvent des aptitudes particulières dans certains domaines… comme tous les enfants ! Si votre enfant vient de recevoir ce diagnostic, pas de panique, le chemin sera sans nul doute différent, mais pas moins beau ni riche.

 

Un article, sur le blog « Petits Homeschoolers », qui évoque l’IEF sous l’angle de la pédagogie Charlotte Mason : La pédagogie Charlotte Mason et les enfants Asperger.

17 réflexions sur “L’IEF avec un enfant Asperger

  1. Bonsoir,
    J’aime beaucoup votre article dont je partage entièrement les réflexions. Je suis une maman Asperger (dépistée adulte) ; l’école fut pour moi un calvaire… J’instruis moi-même mes filles de 12 ans et demi en famille depuis toujours et cette pratique me permet de nombreux feed-backs sur ma propre enfance, et sur ma propre scolarisation. Je pense, comme vous, que la socialisation doit se faire d’une manière non forcée et que l’on doit respecter également très fortement le peu de besoin social de l’autiste Asperger qui, par ailleurs, sait être très sociable, justement, lorsqu’il est en sécurité, aimé, et respecté dans sa différence. De ce point de vue, l’ief est une solution vraiment de choix, en plus de tous les points que vous énumérez.
    Je me permettrai de partager largement votre article.
    Au plaisir !

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  2. Une réflexion intéressante que je partage à la suite de mon billet sur la journée mondiale de l’autisme. Les raisons que tu cites de ne pas scolariser sont souvent celles qui incitent les parents d’enfant autiste à déscolariser… sur-stimulation sensorielle, difficultés d’apprentissage, à difficultés à gérer à la fois les apprentissages et les codes sociaux surtout si classe surpeuplée et bruyante…
    Bravo pour ton implication !

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  3. Excellent article, MERCI!
    Je me permets juste de revenir sur le « sans trouble du langage ». Les personnes asperger ont régulièrement divers problèmes avec la parole: bégaiement, bredouillement, accent très marqué (parole hachée, presque « robotique »), retard de parole (je connais de nombreux enfants asperger qui n’ont parlé qu’à cinq ou six ans..), tics de langage…
    Le homeschooling est d’autant plus précieux pour ces enfants asperger avec troubles de la parole: à la maison la parole est « libérée ». Ils peuvent s’exprimer, et donc s’exercer, quand ils le souhaitent, sans pression ni moqueries. 👍🏻
    Bonne continuation à toi, tu as pris une belle décision 😉

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    • Bonjour,

      Oui, en effet, la question du langage chez les Aspergers est très discutée, y compris chez les spécialistes… C’est en partie pour cette raison que je trouve judicieux de ne pas faire de différence systématique entre « Asperger » et « Autiste de Haut Niveau ». Il est vrai que le domaine de la parole est vaste, et que les « soucis » peuvent être multiples, et souvent fluctuants!

      Merci en tout cas pour les précisions apportées, et je suis d’accord sur le fait que la parole est « libérée » en IEF (à bien des niveaux d’ailleurs).

      Et merci particulièrement pour ton blog, qui a joué un grand rôle dans nos choix pédagogique et qui me guide beaucoup pour l’ambiance que nous souhaitons créer chez nous. 😉

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  4. merci pour ce billet!tu expliques très bien et je n’ai pas l’impression en le lisant que les enfants Aspergers soient uniquement déficients! On sent au contraire beaucoup de délicatesse et tout simplement un mode de fonctionnement moins commun.

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  5. Bonjour, je vois qu’à ce jour, mon commentaire datant du 4 avril dernier à 19 h 47 n’a toujours pas été validé.Y aurait-il un soucis ?
    Merci 🙂
    Pour mémoire, en voici le texte :
     » Bonsoir,
    J’aime beaucoup votre article dont je partage entièrement les réflexions. Je suis une maman Asperger (dépistée adulte) ; l’école fut pour moi un calvaire… J’instruis moi-même mes filles de 12 ans et demi en famille depuis toujours et cette pratique me permet de nombreux feed-backs sur ma propre enfance, et sur ma propre scolarisation. Je pense, comme vous, que la socialisation doit se faire d’une manière non forcée et que l’on doit respecter également très fortement le peu de besoin social de l’autiste Asperger qui, par ailleurs, sait être très sociable, justement, lorsqu’il est en sécurité, aimé, et respecté dans sa différence. De ce point de vue, l’ief est une solution vraiment de choix, en plus de tous les points que vous énumérez.
    Je me permettrai de partager largement votre article.
    Au plaisir ! »

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  6. Bonjour,
    J’ai mon fils de 12 ans (que je soupçonne être “Aspi”) qui a une grande passion pour la plongée sous-marine et plus particulièrement les palmes, à un point qu’il souhaite dormir avec et les porter toute la journée, ou les faire dormir dans son lit quand il n’est pas là.
    Il me dit “Mes pieds ne sont heureux qu’avec leurs amies les palmes”
    Que dois-je faire ?
    Merci.

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    • Bonjour Dominique,
      Tout d’abord, je précise que je ne suis pas une professionnelle, « seulement » une maman. 😉 Me concernant, je crois que je laisserais mon fils exprimer sa passion, même si ça paraît un peu envahissant ou extravagant…
      Les enfants ont souvent des « phases » de grand amour pour tel ou tel sujet, ça finit par passer, en général, et ça se passe d’autant mieux qu’on laisse faire et qu’on ne les braque pas.
      Je dirais que c’est encore plus vrai avec un enfant Aspi : son intérêt particulier est souvent un moyen de réguler ses angoisses et son stress, alors si le laisser porter des palmes à la maison, ou les mettre dans son lit, pourquoi pas! Tant que ce n’est pas dangereux pour lui ou les autres, je ne vois pas le souci.
      Vous pouvez peut-être aussi en discuter avec lui : parfois, les Aspis expriment leurs besoins de façon « étrange », et peut-être votre fils essaie-t-il de vous communiquer autre chose que sa seule passion pour la plongée (un souci avec ses chaussures? une angoisse d’autre chose? un besoin de savoir que vous voyez sa passion de façon bienveillante?).
      Bonne route à vous, en tout cas, et n’hésitez pas à me dire ce que vous aurez décidé de faire. 😉

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      • Bonsoir,
        Mon fils porte ces palmes jaunes:
        http://www.sous-la-mer.com/palmes-beuchat-contact-spirit-chaussantes-196-modele.html
        Quand il n’est pas là, il les laisse « dormir » dans son lit en le mettant sur l’oreiller, et en les couvrant.
        Il sait bcp de choses à ce sujet, comme tel type long ou court, souple ou rigide selon la plongée ou la natation, chaussantes ou réglables…
        Il n’a aucun pb avec ses chaussures, mais il aime le contact du caoutchouc à ses pieds, ainsi que l’aspect prolongeant. Les palmes sont en quelque sorte son doudou.

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  7. Pour éviter d’éventuels problèmes de moqueries et autres « joyeusetés », il sait qu’il doit fonctionner en mode Public quand il reçoit (ce qui arrive rarement) un camarade à la maison , càd ne porte pas les palmes et les range au placard, et il a personnalisé ses cahiers au thème de la plongée.
    Quand il n’ya personne d’autre que nous à la maison, il les met à ses pieds.
    Ce qui fait que rien ne laisse deviner son affection pour les palmes, peut-être passera-t-il à autre chose avec l’âge, sans le brusquer.

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  8. Merci pour votre article ! Je suis tombée dessus en cherchant « Asperger IEF », parce que c’est un questionnement récurrent chez moi. Il y a quand même un autre facteur déterminant dans mon choix de scolariser malgré tout mes enfants : ma propre patience. J’ai deux garçons de 5 et 3 ans, l’ainé est Asperger, et je vois à quel point il apprend beaucoup de choses naturellement à la maison, et que l’école brise cet élan plus qu’autre chose. Là-bas il semble utiliser beaucoup de son énergie à protéger son monde, son intégrité, même s’il s’ouvre aux autres d’une certaine manière… Mais maintenant que nous avons trouvé une école vraiment inclusive pour lui, c’est un soulagement immense pour moi d’avoir plus de temps pour moi et pour me ressourcer. Car j’ai parfois bien du mal à gérer certaines de ses rigidités, et j’ai l’impression d’être plus bienveillante quand il n’est pas avec moi 24h/24. D’autant que même voir des amis, avec lui, ça peut s’avérer plus difficile que prévu. Je me demande si c’est une chose qui vous pèse parfois, et si oui, comment vous le dépassez… Vous en parlez peut-être dans d’autres articles, je vais parcourir votre blog 🙂

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    • Bonjour Véronique ! Désolée de cette réponse tardive, mon blog a été un peu malmené, et je ne suis pas assez à l’aise avec l’informatique pour régler efficacement les problèmes!

      Je comprends bien votre choix, d’autant plus que vous savez votre enfant bien entouré! En effet, il est essentiel, lorsque notre enfant a de grands besoins, de pouvoir nous ressourcer pour être de bons parents. Personnellement, j’ai la chance d’avoir un époux très impliqué, qui prend le relais quand j’en ai besoin. Il faut dire aussi que notre fils est plus grand, donc moins demandeur !

      Merci pour votre commentaire en tout cas, et il faut que je vous dise que je suis flattée de savoir que vous me lisez, je suis moi-même une lectrice assidue de votre incomparable site. 😉

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  9. Merci pour cet article.
    J’ai scolarisé ma CE1 TSA depuis cette année à la maison (et les frères et soeurs aussi du coup) et nous respirons enfin!! Impossible de faire de l’académique avec elle (ça me désole un peu car elle n’a pas de difficulté, elle refuse simplement de « faire des devoirs ») mais elle rayonne et pour l’instant je suis bien incapable de la remettre à l’école.
    Je laisse ce commentaire pour témoigner que le psychiatre que nous avons rencontré est absolument opposé à ce choix; il trouve que la socialisation en milieu scolaire est « indispensable pour apprendre les interactions sociales ». Je lui ai expliqué que le harcèlement était inhérent à l’autisme malgré toute la « bienveillance » des enseignants et toute l' »inclusion » qu’on pourrait mettre en place. Il m’a alors soutenu que l’AVS était là pour ça; qu’elle pourrait faire tampon entre ma fille et ses camarades moqueurs. Etant moi-même enseignante, ce n’est absolument pas ce que j’observe dans les classes; avoir une avs est déjà une stigmatisation en soi, ensuite les élèves, même s’ils sont parfois sensibilisés et vaguement bienveillants, ne vont pas forcément aller jusqu’à s’asseoir avec elle à la cantine et surtout l’avs, si elle peut être une bénédiction pour l’aspect purement scolaire, ne peut absolument pas gérer la problématique sociale des « copines » de 10 ans. Bref, difficile de tenir tête à ce psychiatre, convaincu de sa bonne foi et de son expertise!!
    En tous cas je suis persuadée que l’IEF fait beaucoup de bien à ma fille; pour la suite j’envisage peut-être l’internat… (moi aussi aspie j’avais beaucoup aimé ce cadre) à suivre…

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